Mondo9
Monde9 est une planète désertique, infectieuse, mortelle, une immense étendue de sables toxiques jalonnées d’agglomérations urbaines constituées d’engrenages, roues dentées et poulies. Au cours de l’évolution ses habitants se sont engagés à une seule science, la mécanique, ont développé une matière unique, la menuiserie, rendant leur planète le royaume des machines, du métal, de la rouille.
Pourtant Monde9 vit de commerces florissants. De titanesques véhicules à roues, grands comme des navires et gouvernés par des dizaines d’hommes, traversent les déserts entre une ville et l’autre (mais aussi les forêts tropicales et les glaces des pôles). Le Robredo est un navire gigantesque, le plus puissant et vorace de Monde9, le fleuron des chantiers navals locaux. Il est construit de métal brut, alimenté par un mélange alchimique de vapeur, huile de graissage et bactéries. Mais c’est surtout une créature sensible!
Elle monte et descend du désert jusqu’à la banquise, voyageant pendant des mois sans rencontrer âme qui vive, à la merci des éléments et d’un environnement sauvage, extrême, infernal. Il y a une guerre là-bas. Machines contre machines, le métal contre métal. Et mille merveilles qui attendent leur nourriture accroupies sous les dunes: une mystérieuse maladie qui transforme la chair en cuivre, des fleurs gigantesques qui se nourrirent de la rouille, des bancs létaux de sable pyrique, des formes étranges anthropomorphes forgées dans le métal…
Monde9 est un cycle de neuf romans courts, dont la première partie – qui a obtenu le Prix Italie et Cassiopée en 2013 – a été chaleureusement accueillie par Paul Di Filippo, qui vient d’en organiser l’édition américaine, et a été publiée en 2014 au Japon, où elle a eu beaucoup de succès. En août 2015 elle sera rééditée, avec de nouveaux récits, dans le premier numéro de la collection Millemondi (Urania Mondadori) entièrement consacré à un auteur italien.
Le booktrailer
Ils ont dit
«Not since Harlan Ellison’s “I Have no mouth and I must scream” has there been a better depiction of man at the mercy of his own vindictive and sadistic creations»
Paul Di Filippo
«A delicious steampunk nightmare dripping blood and oil from every crevice»
Graham Edwards
«Imagine a cross between Bruce Sterling’s “Involution Ocean”, Keith Roberts’ “The Grain Kings” and some of Ian Watson’s darkest early short-stories; it’s like that, but very different also…»
Rhys Hughes